Sansa-tionnelle : pour la reconnaissance de la faiblesse. – asoliloque.overblog.com

http://asoliloque.overblog.com/2014/05/sansa-tionnelle-pour-la-reconnaissance-de-la-faiblesse.html

C’est exactement ce que je ressens pour Sansa.

[…] si un personnage féminin reste cantonné aux codes genrés considérés comme féminins (douceur, calme, rejet du combat direct), alors il sera déprécié, aussi intéressant soit-il.

Arya est le personnage préféré de beaucoup très probablement parce qu’elle est un « garçon manqué » (que je hais ce terme…) : yay, trop bien, trop badass. Et comme Sansa obéit aux lois intrinsèques de sa civilisation (civilisation pas si loin de la nôtre, notons) : elle est féminine et soumise, bouh, elle sert à rien.

Go Sansa !

2 commentaires sur “Sansa-tionnelle : pour la reconnaissance de la faiblesse. – asoliloque.overblog.com

  1. Je ne suis pas vraiment d’accord avec toi. De mon côté, si je préfère Arya à Sansa c’est surtout qu’elle a un parcours plus intéressant, plus de caractère et est plus débrouillarde. Au final, qu’elle se déguise en garçon et se coupe les cheveux n’a que peu d’importance sur ma vision du personnage.

    Sansa au contraire est spectatrice de ce qui lui arrive. Elle est passive face aux événements et c’est le fait qu’elle ne sache pas dire non qui m’agaçait jusqu’à maintenant. Si Sansa avait été un homme j’aurais eu, je pense, le même sentiment de me trouver face à un personnage qui… ne sert à rien… pour le moment.

    Comme le dit très justement l’article que tu cites, pour le moment elle « emmagasine la rancœur et la douleur » et j’ai tout aussi hâte de la voir prendre sa revanche (qui ne saurait tarder d’ailleurs).

    Ce qui me fait penser que Cersei est aussi un personnage très féminin et ne provoque pas le même rejet. Au final ce n’est pas un débat féminin / masculin, c’est plus un débat de personnalités :).

    1. Je pense qu’on ne fait pas consciemment ce lien « comportement genré masculin » = « mieux ». Si le fait qu' »elle se déguise en garçon et se coupe les cheveux n’a que peu d’importance sur [ta] vision du personnage », tant mieux pour toi ! Je n’ai jamais prétendu le contraire – et il ne faut pas confondre le cas particulier (« moi j’aime ce personnage parce que… ») et le cas général (« ce personnage provoque telle et telle réaction dans le public »).

      Mais si Sansa est spectatrice, c’est parce qu’on lui a appris à l’être : sois une bonne petite fille, bien sage, attend patiemment d’être mariée, etc. Je suis d’ailleurs surprise, au final, qu’Arya ait pu 1) avoir des leçons d’escrime, 2) posséder une épée, en tant que fille. Ce qui est décrit dans l’article, et dont j’ai pris conscience, c’est que Sansa est soumise aux carcans des rôles genrés de son monde : ce n’est pas qu’elle les accepte, les accueille, c’est qu’elle n’a pas le choix.

      En ce qui concerne Cersei… c’est plus complexe, je crois. Elle dit elle-même qu’elle a souffert d’être « devenue une femme » quand elle a grandi, quand elle et Jaime n’ont plus pu se faire passer l’un pour l’autre. Et d’ailleurs… on peut se demander si elle n’était pas comme Sansa étant jeune, et qu’elle a simplement eu la chance d’épouser le roi – comme Sansa a failli le faire.

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